I. Ressources▲
Le binaire de Postgresql nécessite un espace disque de 47 Mb. Postresql, avant sa version 8, nécessitait une émulation Cygwin pour fonctionner sous Windows. Ce lourd inconvénient disparaît avec la version 8 qui offre un binaire natif Windows.
Cependant ladite version 8 ne fonctionne que dès Windows XP / Windows 2000.
II. Installation du logiciel sur le disque▲
Après téléchargement et décompactage, lançons postgresql-8.0.msi
Faisons le choix de la langue, à savoir le français pour nous.
Passons ensuite rapidement sur le message d'information suivant nous conseillant de fermer tout ce qui est possible avant l'installation, Windows restant Windows. Expérience faite, il est cependant bien rare que d'autres applicatifs empêchent l'installation courante, surtout si vous en êtes à votre première installation de Postgresql.
Cliquons ensuite sur Suivant afin d'accéder à la page de licences. Une fois n'est pas coutume, il est intéressant de lire et (d'essayer) de le comprendre.
L'écran suivant nous permet de déterminer quels sont les modules de Postresql que nous souhaitons installer. Compte tenu du peu de place que prend ce SGBDR, je ne saurais donc vous recommander d'installer la totalité des modules, ce qui ne manquera pas plus tard de vous rendre bien des services et de vous faciliter la vie.
Passons ensuite à la configuration à proprement parler de l'instance Postgresql qui va être installée. Relevons qu'il est préférable d'être administrateur sur la machine pour l'installation. Il est nécessaire de créer un compte utilisateur distinct (Posgresql refusant de démarrer avec un compte d'administrateur) et un service.
Si vous créez un compte distinct, le message informationnel suivant apparaîtra.
Passons maintenant à la définition de votre administrateur de base de données, du n° de port qui sera utilisé par votre SGBDR et - paramètre très important, mais souvent ignoré - au choix du jeu de caractères qui sera utilisé dans votre base. Concernant ce 2e point, n'oubliez pas que ce choix va avoir - entre autres - un impact déterminant sur vos tris.
Si vous en faites un usage client/serveur et que vous voulez accéder à votre Postgresql via une autre machine, vous aurez sans doute coché la case adéquate comme l'exemple ci-dessus. Cette option va vous générer un message d'avertissement.
Dans cette distribution, seul le PL-pgsql est disponible. Selon la distribution et les modules choisis, il se pourrait que d'autres langages soient disponibles.
Il nous reste à activer les modules que nous souhaitons utiliser. Apprécions l'éventail des modules disponibles et avouons que… l'Opensource a quand même du bon… bien que certains modules ne servent que dans des circonstances bien particulières.
Voilà ! Les choix nécessaires ont été effectués.
III. Création du serveur SQL▲
… il ne nous reste plus qu'à lancer l'installation et à attendre.
Quelques écrans vont faire une brève apparition, mais rien de bien grave. À relever que l'écran suivant parle de cluster… il ne s'agit en rien d'une notion de serveur en cluster, mais seulement de l'installation d'un module particulier pour un type d'index… faux espoir !
Nous voici arrivé au terme de l'installation.
IV. Ma première connexion▲
À ce stade tout est fini. Il ne reste plus qu'à vous connecter avec votre outil préféré. Pour l'administration , je vous conseille Pgdmin III qui est installé par défaut dans vos raccourcis, sous Postgresql 8.0/pgAdminIII. Au besoin, avec le bouton droit, démarrez le service :
… puis connectez-vous
Vous y êtes : bonne chance !
V. Exemple sous Windows, dans une fenêtre de commande▲
Félicitons-nous. Nous en avons fini avec notre première installation. Le plus dur reste à venir : configurer et administrer correctement ce serveur de données… mais ceci est une autre histoire.